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16° dimanche du temps ordinaire A 2017

16° dimanche du temps ordinaire 2017 – Année A – à Feldkirch et Bollwiller – Matthieu, 13, 24-43

« Dieu se lève, ses ennemis se dispersent et ses adversaires fuient devant lui. Comme se dissipe la fumée, tu les dissipes. Comme la cire fond au feu, les infidèles périssent devant Dieu» C’est le passage d’un psaume, une prière chantée du temps de Jésus, cela en dit long sur les souhaits de ces croyants – 

la parabole du bon grain et de l’ivraie ne va pas dans ce sens. Jésus en racontant cette parabole affirme que tout est mêlé dans le champ du Royaume des Cieux dans sa phase terrestre – 

quand nous observons le monde, la société, l’Église et tout ce qui s’y passe, nous constatons que c’est toujours le cas, que dans ce qui est de la responsabilité humaine il y germe le meilleur, le moins bon et le mauvais… l’histoire passée et l’histoire actuelle nous le montre… 

Dans la parabole il est question d’un ennemi qui a semé autre chose que du bon grain, mais il n’est pas nomméLa moisson c’est la fin du monde et donc le jugement qui, seul, appartient à Dieu.

L’explication de la parabole change de sujet : il y est question du Fils de l’homme : Jésus, qui sème du bon grain, les fils du Royaume, c’est-à-dire : les chrétiens : l’ivraie, c’est les fils du Mauvais, l’ennemi qui les sème c’est le diable, c’est-à-dire ”celui qui divise”…

Donc, étant semé, par Jésus, ”enfants du Royaume”, nous sommes censé en tant que chrétiens, de faire de bons choix, de prendre de bonnes décisions dans notre vie afin que nos paroles, nos comportements, nos actes soient signes de la Parole de celui qui nous les inspire : Jésus-Christ : force est de constater que ce n’est pas toujours le cas… et de constater, après coup, que le diable s’était quelque peu infiltré dans nos choix, nos décisions, dans nos paroles, nos comportements, nos initiatives et que nous avons été, pour ainsi dire, plutôt divisé en nous-mêmes : 

oh, en nous mêmes, il n’y a pas de grandes divisions et ce ne sont donc pas des fautes énormes que nous avons pu ainsi faire, mais des petites, et néanmoins dommageables, parce que, parfois, nous avons, plus ou moins consciemment, opté pour la facilité : 

pour ne pas en rester à des généralité, juste quelques exemples puisés dans mon expérience : dans ce que je vais dire, il y a ce dont j’ai été témoin, et même mêlée de prés, et ce qui fait partie de mon histoire :

il est plus facile de juger durement celui ou celle qui, a notre avis, ne vis pas comme il faudrait, plutôt que d’essayer d’en comprendre les raisons et éventuellement entrer en dialogue avec lui 

il est plus facile d’être un peu abrupt, voire intransigeant, envers certains de nos frères et soeurs dans la foi, qui a notre avis, sont un peu en marge d’une vie en Eglise, plutôt que d’en discuter avec eux si l’occasion se présente… 

il est plus facile de s’inventer de bonnes excuses dans certaines situations plutôt que de tenir bon dans ses convictions et ses choix… 

que, d’aventure, nous puissions être ainsi divisé en nous-mêmes, il est bon d’en avoir conscience, de le reconnaître pour accueillir le pardon que Dieu nous offre: à ce propos, il y a quelques jours, j’ai lu ceci : 

« On ne peut tomber plus bas que dans les mains de Dieu » 

Nous en remettre à Lui, n’est pas un chemin de facilité, bien au contraire : c’est nous conformer, le mieux possible, à sa volonté : c’est l’une des demandes du Notre Père : « que ta volonté soit faite sur la terre » 

sa volonté, c’est que nous vivions, imprégné de son amour, en relation avec nos semblables : c’est une tâche permanente, un chemin sur lequel nous progressons avec ceux et celles que nous connaissons

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