Hier, il faisait un temps de Toussaint
Vraiment triste et gris
Nous implorions Saint Médard
Afin qu’il ne nous laisse pas choir.
Ô miracle, par tous les saints
Le voilà enfin, ce ciel serein
Ce ciel d’un bleu océan
Qu’on aimerait y plonger
Avec un grand élan
Toujours renouvelé
Vois-tu soleil
Ce monde qui s’éveille ?
Tu rends les êtres joyeux
Tu nous rends heureux
Tu dissipes toute mélancolie
De tes rayons bénis.
Tout ce que tu touches s’épanouit
Et je rêve,
Qu’une douce nuit d’été
Illumine d’un ciel orangé
Arrête cette journée ensoleillée
Sur la pendule d’éternité.
Siam, 8 juin 1994