Enfants perdus, orphelins
Essayant de survivre jusqu’aux prochains matins
Femmes, épouses, mères
Pleurent leurs morts dans la prière.
Hommes, pères, guerriers
Deviennent des machines à tuer.
Dans ce combat insensé
Que personne ne peut gagner
Car la victoire d’un pays
Ne peut remplacer des milliers de vies.
Alors que tout serait si facile
Si les hommes n’étaient pas si hostiles.
S’ils apprenaient à n’aimer que pour le plaisir.
S’ils comprenaient qu’il n’est pas bon de faire souffrir.
Que toutes plaies sont longues à guérir
C’est si simple de partager, de donner, d’offrir
Que pour l’échange d’un sourire.
S’ils savaient que pour l’argent, un dieu, une terre
Il ne faut jamais, jamais faire une guerre.
Mais à quoi servent tous ces affronts ?
Que restera-t-il quand tous finiront ?
Y aura-t-il seulement un oiseau pour chanter ?
C’est tout un monde à recommencer
Arriverons-nous à oublier
Tous les cris, toutes les douleurs
Qui nous déchiraient le coeur ?
Mais le sang a assez coulé.
Alors qu’à ce jour éternelle soit la paix.
Natacha 13 ans
De ‘’Témoignage’’ N° 455 – Novembre 1999
Le journal des membres de l’Action Catholique Ouvrière