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Homélie du 4° dimanche de Pâques 2017

4ème dimanche de Pâques Année A 2017 – Jean 10, 1-10 – 11 h au Schauenberg

Texte de base, c’est-à-dire que durant l’homélie je peut changer ou ajouter des réflexions 

Nous célébrons le Christ et nous prions pour les vocations : tout part donc du Christ, et l’Evangile que nous venons d’accueillir le souligne

La première partie est une parabole : Jésus parle d’un berger, le berger des brebis, qui entre par la porte. Il y a un portier qui lui ouvre, il y a les brebis. Le berger appelle chacune de ses brebis par son nom, il connaît ses brebis et ses brebis le connaissent, elles écoutent sa voix et le suivent. Elles ont entièrement confiance en Lui.

St Jean précise que les pharisiens ne comprirent pas ce qu’il voulait leur dire. Nous, on comprend les images employées : le berger : c’est Jésus – les brebis : c’est ceux qui écoutent sa parole, lui font confiance et le suivent car il n’est pas un inconnu pour eux.

Mais Jésus reprit la parole en utilisant une autre image : « Moi, Je suis la porte des brebis ». – «  Moi, je suis la porte, si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé  »

Là, il n’est plus question d’enclos : Jésus ne nous enferme pas dans une Eglise-refuge fermée sur elle-même et sur ses habitudes de vie.

Le salut, c’est-à-dire la libération, qu’il offre est celui d’un peuple en marche, avec ce que cela suppose d’échanges et de relations, de questionnements et de recherches, de vie dans la société, de vie en Eglise, de vie avec ceux et celles que nous connaissons.

Ces pharisiens qui s’opposaient à Jésus et à sa parole n’existent plus, mais les menaces sur la foi en Jésus-Christ n’ont pas disparu : et elles ne viennent pas que de l’extérieur de l’Eglise : elles viennent aussi des baptisés, elles viennent aussi de nous : de nos infidélités à l’Evangile, de nos tiédeurs, parfois de la faiblesse de notre réflexion, – de certaines de nos habitudes que nous nommons, à tort d’ailleurs, tradition, car la tradition, la vraie, c’est annoncer le Christ d’une façon compréhensible en notre temps –

Pour nous guider, nous avons entendu, les 2 paraboles de notre page d’Evangile, celle du Berger et celle de la Porte, en réalité, elle n’en font qu’une. Le Christ est à la fois le Berger et la Porte,

 

BERGER car sa Parole nous guide sur un chemin de vie : parole exigeante et qui peut nous déranger, nous bousculer, mais Parole d’amour de quelqu’un qui nous connaît et nous appelle par notre nom : parole donnée aux hommes de tous les temps et de tous les pays : « Pour qu’ils aient la vie en abondance ».

PORTE car chacun de nous est appelé à passer par Lui pour trouver la vraie liberté, et chacun de nous est aussi appelé à montrer l’amour sauveur du Christ, c’est-à-dire à témoigner de cet amour auprès de ceux et celles qui peinent à découvrir le passage qui va au Christ.

Annoncer le Christ, le célébrer, proposer sa Parole et la réflexion qui en découle, proposer les Sacrements, c’est la vocation de ceux qui sont ordonnés et envoyés pour assumer la mission de pasteur du peuple de Dieu : les évêques, les diacres, les prêtres que nous portons dans notre prière : et ils en ont besoin, – j’ai tout autant et peut être même plus besoin de votre prière que vous de la mienne – – mais c’est également la vocation, la mission de tout baptisé : chacune, chacun d’entre nous est appelé à manifester par toute sa vie qu’il a trouvé en Jésus-Christ, le Berger qui le guide , la Porte qui ouvre sur le pâturage de la vie qu’il propose .

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