Sans le feu, comment magnifier la nuit ?
Sans la racine féconde que deviendrait le fruit ?
Je suis, tu es, il est celui que l’on attendait.
Le temps a pris son temps pour qu’éclose la merveille que voici devant nous qui sommeille.
Tissé entre les entrailles, enfin il est venu.
Se tendent vers nous ses petites mains
qui espèrent la vie et le pain.
Son visage, à pas lents, suit sa mère
et donne ses premiers sentiments.
L’avenir… l’avenir…
de quoi pour lui sera-t-il fait ?
Nous espérons, car dans ce monde incertain
nul ne sait.
Une aspiration commune nous unit déjà:
c’est la paix, la joie !
C’est en ce jour merveilleux,
nos souhaits pour toi !
Jean-François – 1976