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Une réflexion à partir de l’Evangile du dimanche 20 avril 2025

Une réflexion à partir de l’Evangile du Dimanche de Pâques 2025 – Jean 20, 1-9
La pierre enlevée du tombeau, la parole : «  on a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis » ; dans ce récit, la résurrection de Jésus est sans mise en scène, sans référence à des images bibliques, la sobriété est extrême, seule la foi permet de croire à la résurrection de Jésus : Simon-Pierre et l’autre disciple ont vu et ont cru.
Au début de cet Evangile dont la rédaction finale date des année 90, dans le Prologue, il y a une clef de lecture donnée par l’évangéliste : «  En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée » – « En lui », ( en Jésus ) ; cette parole est une relecture de toute la vie de Jésus, et une relecture de tout ce que son irruption dans le monde a déjà produit.
Les chrétiens de l’Eglise en ses débuts savent de quoi il est question : l’annonce de la Bonne Nouvelle du Christ a rencontré des obstacles, de l’hostilité, de la haine comme de l’indifférence, des contre-témoignages, des croyances qu’on a appelé des hérésies et pourtant ils constatent que rien de tout cela n’a réussit à l’empêcher de se propager, – «  les ténèbres n’ont pas arrêté la lumière » , et pour ces chrétiens ce fait apparaissait comme un signe fort de la résurrection du Christ, un signe, pas une preuve, et ce signe les appelait à une vie autre, à une vie de ressuscité jour après jour…
Pour nous, qui fêtons Pâques, quels sont ces signes qui nous permettent de croire en la résurrection du Christ ? : les écrits des évangélistes, les lettres de Pierre, Paul, Jacques et Jean, le Livre des Actes des apôtres, l’existence des Eglises chrétiennes, l’histoire de notre vie dont certains événements que nous avons vécu ont été importants, voire déterminants pour la suite…
La résurrection de Jésus – dit-on – annonce la nôtre et c’est juste de le dire et de le croire, notre résurrection, on la situe habituellement pour après la mort, pour l’au-delà de cette vie visible, mais ce serait tronqué de s’en tenir à cela : saint Jean nous a gardé une parole de Jésus qui nous en empêche : «  Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie et la vie en abondance » ( Jean 10, 10 ) c’est donc que nous sommes appelé, dés maintenant, à vivre une vie de ressuscité, et de même dans sa première lettre : «  parce que nous aimons nos frères, nous sommes passés de la mort à la vie , celui qui n’aime pas reste dans la mort »  ( 1 Jean, 3, 14 ) cette parole résonne comme un appel.
Dans notre existence, quelles sont les forces d’amour que nous mettons à l’œuvre pour passer de la mort à la vie ? quelles sont les force de vie que j’oppose aux forces de mort ? à la suite du Christ, quelle lumière je propage pour éclairer les ténèbres d’aujourd’hui ? Je crois qu’on n’échappe pas à de telles questions si on veut célébrer en vérité la résurrection du Christ …
Ne serait pas disciple du Christ le chrétien qui se contenterait de soupirer après le ciel et se résignerait à l’état actuel du monde, de la société, de l’Église.
Sous nos yeux, continue la lutte entre la mort et la vie, entre les ténèbres et la lumière, entre l’amour et la haine, donc il s’agit de voir dans notre vie, ce qui est force de vie, ce qui est lumière, ce qui est amour en actes et en vérité et dans le même élan, dans le même regard, comment cela se joue autour de nous, dans le monde, dans notre société, dans l’Église..
Nous voyons à l’oeuvre les luttes entre des forces de mort et des forces de vie, entre des ténèbres et des lumières, entre l’exclusion, le rejet et la fraternité, entre la méfiance et la tolérance : tout cela, n’est pas étranger à ce que fêtons le Jour de Pâques :: le crucifié, l’exclu, le rejeté est vivant, au milieu de nous, sur nos chemins humains ; il nous appelle à le suivre, à vivre en ressuscité dés maintenant, dans notre quotidien, par nos paroles, nos actes et nos comportements.

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