Une courte réflexion à partir de l’Evangile du 11ème dimanche du temps ordinaire
– Année B – 16 juin 2024 – Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 4, 26-34
A travers ces deux paraboles, Jésus nous parle du règne de Dieu.
Par la première parabole il nous dit que ce règne n’est pas le résultat de notre action, mais de celle de Dieu lui-même, c’est l’image des semailles qui s’achève par la moisson –
Par la deuxième il nous dit que ce qui est très petit devient toujours très grand, c’est l’image de la petite graine de moutarde qui devient la plus grande des plantes potagères.
Ces deux paraboles sont résolument optimistes, elles nous disent que la Parole du Christ, l’Évangile, ne cesse d’être semée, que Dieu, malgré les apparences, continue d’agir dans le monde et dans le cœur des êtres humains, que son Esprit souffle où il veut, créé et renouvelle jusqu’à la moisson finale à la fin des temps et de l’histoire !
En attendant, nous sommes à un moment donné de l’histoire de l’humanité, une histoire sainte parce que Dieu y est présent et agissant ; sans se lasser il confie sa Parole aux Eglises ( malgré leurs faiblesses et leurs limites ) pour qu’elle soit annoncée de multiples façons. Il s’en remet aux hommes qui accueillent sa Parole, et, malgré tout le mal qu’ils peuvent faire et font à leurs semblables, il croient en eux.
Le champ du règne de Dieu, c’est le monde tel qu’il est sous nos yeux.
Les signes du règne de Dieu, pour nous chrétiens, ce sont tout ce qui se réalise pour l’amélioration de la condition humaine en tous lieux ( local, national, international.. ) et sous tous les aspects ( santé, éducation, travail… etc ) et par de multiples instances et leurs membres : Organisation des Nations Unies, Organisation Mondiale de la Santé, Organisations Non Gouvernementales, gouvernements, partis politiques, syndicats, associations, mouvements, etc. aucune de ces instances n’est parfaite, loin de là… imaginons juste une instant qu’elles n’ existent pas…que deviendrait le monde ?
Nous sommes appelés à être de ceux et celles qui savent voir, reconnaître, admirer ce qui se fait de bon, de vrai, de constructif autour de nous et dans le monde, sans pour autant oublier ce qui est à améliorer, à transformer, et à y contribuer là selon nos possibilités là où nos vivons ( rue, quartier, commune… ) sans oublier notre famille, le cercle de nos relations etc…
… c’est une réflexion à faire par chacun en étant attentif à l’actualité…