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Une réflexion pour dimanche 6 octobre 2024

Une réflexion à partir de l’Evangile du 6 octobre 2024 : Marc 10, 2 à 12
Pensons aux couples, aux familles tels que nous les voyons autour de nous, à la famille dans laquelle nous sommes nés, à celle que nombre d’entre nous ont fondée à un moment donné. Que pouvons-nous constater ? Plusieurs choses : que dans le meilleur des cas le couple où se vit un amour réciproque et confiant, que la famille est le premier lieu où on apprend à vivre avec d’autres, où on apprend à aimer, à partager, à pardonner, à respecter l’autre, à dépasser son ‘’moi, tout seul’’, son ‘’moi avant tout’’, où on fait l’apprentissage, parfois difficile et douloureux, que vouloir tout et tout de suite se heurte à la réalité de la vie en commun.
On constate que la famille est le premier lieu où tout enfant a la possibilité de s‘éveiller à la vie avec d’autres, ainsi qu’à la dimension religieuse, au mystère de l’amour de Dieu, ce que nous voyons aussi, c’est que toutes les familles que nous connaissons n’en sont pas toutes au même point, que certaines ont plus de mal que d’autres pour être un lieu de vie enrichissant et tonifiant pour ses membres et nous risquons, parfois, de penser, et de dire aussi, que tels ou tels parents devraient faire ceci plutôt que cela pour améliorer leur vie de famille.
Même si c’est justifié, une fois qu’on a pensé ou dit un certain nombre de choses, la réalité n’est pas changée pour autant et on peut en dire autant en ce qui concerne les couples qui vivent autour de nous et ce quel que soit leur statut matrimonial.
En son temps Jésus a rappelé à ses interlocuteurs que Dieu est à l’origine de toute vie, de la vie humaine, de la vie en couple, et que ces réalités sont bonnes car voulues par lui et qu’elles sont confiées aux femmes et aux hommes qui les vivent.
Comment regardons-nous les couples, les familles que nous connaissons ? Avec les difficultés, et les choses un peu ratées, voyons-nous tout ce qu’ils vivent de vrai, de bon et de tonifiant ? Voyons-nous les petites choses vécues qui sont inspirées par l’amour et la confiance ? Sommes-nous sensibles à tous les efforts déployés au sein de tel ou tel couple, de telle ou telle famille, pour que chacun de ses membres y trouve son compte de vie et de bonheur ?
Au nom même de notre mission d’annoncer la Bonne Nouvelle du Christ, je crois que nous avons à être, pour chacun, pour chaque couple, pour chaque famille, un reflet, un signe de l’amour et de la sollicitude de Dieu ; nous pouvons l’être par notre attention réelle et concrète envers tel ou tel couple, telle ou telle famille, par notre prière pour eux, en priorité pour ceux qui vivent plus de difficultés que d’autres.
Nous pouvons ainsi être pour des couples, des familles, «  signes d’Évangile » en étant proche d’eux, sans être envahissant ou moralisant, en étant simplement à l’écoute de leurs joies et de leurs espoirs, de leurs difficultés et de leurs questions, en étant attentifs à ce qu’ils vivent, parce que c’est leur vie, et que c’est au cœur de leur vie qu’ils trouvent des raisons de tenir bon, d’aimer et d’espérer.
Nous sommes appelés à laisser le Christ, Bonne Nouvelle de Dieu pour tous les hommes, venir en notre vie, l’éclairer, la transformer, pour qu’elle soit, au mieux, comme une ”Bonne Nouvelle” pour les femmes, les hommes, les couples et les familles que nous connaissons.
Jésus a rétorqué aux pharisiens que Moïse a formulé la règle de l’acte de répudiation « en raison de la dureté de vos coeurs » Il ne s’agit pas ici d’insensibilité mais : ‘’d’opacité’’ à la volonté de Dieu, ( note de la T.O.B. ) ce qui peut donc nous concerner quant à nos paroles, attitudes et comportements envers ceux et celles à qui nous avons affaire ; à telle ou telle occasion est-ce notre désir de faire la volonté de Dieu qui transparaît ; c’est-à-dire : avoir une attitude bienveillante qui seule permet d’entrer en dialogue en vue d’une réflexion, ou notre ‘’dureté de coeur’’ ?

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