Vivre est inhérent à notre personne.
Mais qui a le courage d’exister, de vivre ses passions,
ses rêves pendant qu’il en est encore temps ?
C’est toujours lorsque la vie nous échappe
que l’on se rend compte combien elle nous était précieuse,
tel un diamant,enfoui dans le sol, que l’on découvre
au crépuscule : ‘’qu’est-ce que je vais faire de ma vie ,’’….
question bien difficile, douloureuse parfois.
Pourtant, c’est ce doute qui devrait nous motiver,
être un moteur pour chacun de mes gestes,
pour chacune de mes actions,
me donner envie d’explorer plus profondément
l’essence même de mes désirs.
Si l’on ne se réalise pas dans sa jeunesse,
quand le ferons-nous ?…
Quand aurons-nous l’opportunité d’être vraiment soi-même, totalement, intégralement ?
On fait souvent des projets pour l’avenir, pour nos vieux jours,
mais qui peut nous dire combien de temps nous sera donné pour nous accomplir ?
Pas nous en tout cas; ce serait trop simple et… malsain.
Car la vie, c’est cela aussi: le charme, tout comme l’angoisse,
de l’incertitude.
Pourtant la vie m’appartient.
Il ne tient qu’à moi que ma vie me soit plaisante,
que je rencontre le bonheur ici-bas.
L’accomplissement de soi passe par l’accomplissement
de ses rêves.
Et tous mes ratés, mes regrets,
devraient me faire vivre davantage.
Car, il faut vivre pour exister !
Une étudiante ( texte parut dans LA CROIX en 1997 )