27° dimanche du temps ordinaire – Année C – 6 octobre 2019 – EHPAD St Antoine Issenheim
‘’ Augmente en nous la foi ‘’… à la demande de ses apôtres… … Jésus répond de façon surprenante… il fait une comparaison avec la graine de moutarde, il dit que la foi grosse comme cette graine peut faire déplacer un arbre…. c’est une comparaison exagérée pour leur dire que la foi peut faire beaucoup plus que eux les apôtres croient… notre foi n’a donc pas besoin d’être augmentée, comme si c’était un capital financier, mais d’être gardée vivante et agissante
Nous sommes servante, serviteur à l’image de ceux que présente Jésus dans la parabole qui est à prendre pour regarder et éclairer notre façon d’être au service de l’Evangile et de nos frères et soeurs humains
– dans un moment, au cours de la prière eucharistique, je prierai Dieu en votre nom en disant : ‘’ nous te rendons grâce, car tu nous as choisi pour servir en ta présence ‘’ …ce ‘’ servir ‘’ ne se passe pas ici et maintenant, mais chaque jour Ce service a de multiples facettes : il se réalise, pour le croyant, en toute association, organisation, qui œuvre dans le sens des droits de l’homme, dans le sens de la justice et de la solidarité, dans la lutte contre la misère et l’exclusion et pour la réinsertion comme dans une vie d’Eglise, en paroisse ou en mouvements où les services à assumer sont aussi variés et tout aussi importants les uns comme les autres…et bien sûr complémentaires les uns des autres…
– la foi, dit-on souvent, est un mystère, le don de la foi est un mystère… un mystère, ce n’est pas ce qu’on ignore, mais ce qu’on n’a jamais finit de comprendre… et comprendre, c’est saisir le sens de ce que dit et fait quelqu’un .. ; ce qui nous renvoie à Jésus-Christ, la foi, croire en Lui, c’est écouter sa Parole qui est source de Vie pour tous
celui qui y croit est capable de plus qu’il ne le pense lui-même
– c’est là un sens possible de l’image de l’arbre qui se déracine pour aller se planter ailleurs
en guise de conclusion, j’ai une réflexion, plutôt une question, que je m’adresse d’abord à moi-même et comme je ne suis pas égoïste je vous l’offre : ‘’ comment puis-je, là où je suis, tel que je suis, avec mes capacités et mes limites, être servante, serviteur, à l’image du Christ serviteur ? ‘’
c’est sûrement la question et le sujet de discussion qui mérite qu’on y emploie de l’énergie et de l’imagination… non pas pour avoir le label rouge du bon chrétien, du bon paroissien, mais juste pour pouvoir se dire : ‘’ je n’ai fait que ce que j’avais à faire ‘’