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L’origine et le but du mouvement

Mouvement Chrétien des Retraités

Historique

C’est en 1962 que Vie Montante a été portée sur les fonds baptismaux par André d’Humières et Mgr Courbe qui l’a d’emblée soutenu dans son projet ; leur intuition fondatrice reposait sur un constat sociétal et une approche spirituelle de la retraite; les chrétiens qui, à cette époque, arrivaient à la retraite avaient une espérance de vie limitée et aspiraient à se retrouver en petits groupes pour prier, méditer, approfondir leur foi et se préparer au « grand passage ».

Suite aux avancées conciliaires sur la place des laïcs dans l’Église Vie Montante a été amené à devenir MCR en 1989, consacrant la passage définitif d’un mouvement de pure spiritualité à un mouvement d’Action Catholique. La déferlante de la sécularisation, après les événements de Mai 68, a stoppé la croissance démographique du MCR pour le mettre en face d’une dure réalité : le déclin inexorable de l’effectif, l’absence du renouvellement du fait de la déchristianisation et de la forte baisse de la pratique religieuse.

En notre temps

Les retraités chrétiens ont à vivre dans le monde, à appréhender les bouleversements sociétaux et culturels, avec lucidité et confiance, pour être, par le témoignage d’une parole chrétienne nourrie de l’Evangile et des actes qui en découlent, les ferments d’un monde qui sera conforme au plan de Dieu.

Source : l’article parut dans Cahiers de l’Atelier n° 543 Octobre-Décembre 2014, dont l’auteur est Monique Bodhuin, présidente nationale du MCR.

Pour en savoir plus : http://mcr.asso.fr

Dans le Haut-Rhin : 19 équipes

 

Du ” Quoi d’neuf” n° 3 – 28 avril 2016

L’Exhortation post-synodale ”Amoris laetitia”

Je n’ai pas encore lu cette exhortation rendue publique vendredi 8 avril 2016, mais les commentaires, dont les huit notions clefs, parut dans La Croix de samedi 9 et dimanche 10 avril. A partir de là, voici quelques remarques et citations qui peuvent servir de clefs de lecture de cette longue exhortation

Le pape veut une Eglise qui, par l’expression de sa compassion et sollicitude, témoigne que Dieu ne laisse personne sur le bord du chemin et qui ”garde les pieds sur terre” en prenant ”en considération la situation actuelle des familles”. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que le pape propose de nouvelles normes, qui elles ne changent pas, mais il appelle à un regard lucide sur le couple et la famille. Il se garde bien de proposer un modèle idéal du couple et de la famille ; il témoigne ainsi de sa posture de pasteur attentif à tous, quelques que soient les situations familiales : « L’Eglise doit accompagner d’une manière attentionnée ses fils les plus fragiles »

S’il rappelle le sens du mariage, il souligne davantage la dynamique des parcours concrets  et appelle à « Accueillir, accompagner avec patience et délicatesse des situations éloignées de la plénitude du mariage » ; ce qui était déjà une recommandation des participants aux deux synodes. C’est le rappel de la ”loi de la gradualité” énoncée en son temps par Jean-Paul II. Le pape précise aussi : « Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à nous substituer à elles »

Autre point important : « Si l’on tient compte de l’innombrable diversité des situations concrètes… on peut comprendre qu’on ne devait pas attendre du Synode ou de cette exhortation une nouvelle législation générale du genre canonique (loi, norme) applicable à tous les cas »

Un évêque qui a participé à la deuxième assemblée du Synode a relevé que c’est à un changement de regard sur les familles que le pape invite les pasteurs (en premier les prêtres) : en ne changeant pas la loi, mais en leur demandant de faire du cas par cas, il va finalement beaucoup plus loin »

Maintenant, c’est à nous de lire l’exhortation pour se faire son propre avis.

Raymond Henninger, aumônier du MCR Haut-Rhin

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