La tendresse, c’est deux yeux d’enfants
Qui nous regardent comme un grand
La tendresse, c’est les yeux d’une grand’maman
Qui vous regardent comme un enfant
C’est l’enfant qui pleure et qui accourt
Les genoux écorchés et les mains autour
Qui vous supplie d’y déposer des baisers
Maintenant et chaque fois qu’il est blessé.
La tendresse, c’est le regard qu’on pose
Sur les êtres et les choses
Sur les dernières roses
Et la nature qui se décompose
Sur la forêt et ses arbres merveilleux
Dont les ramures s’élancent vers les cieux
Où on y devine le foisonnement de vie
Qui l’anime et l’habite à l’infini.
La tendresse, c’est deux mains qui se cherchent
Et dans la tête plein de souvenirs qui gambergent
Elle est là, quelque part, qui attend avec patience
Que nous l’appelions pour éviter son absence
Sans sourire qui fait plaisir
Sans tous ces désirs
Sans pleurs à consoler
Sans avenir à aimer
Sans tendresse, sans coeur et sans joie
Le monde serait inhumain et froid
Siam